Qui suis-je ?

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai vu dans mon entourage des gens (dont mon père) qui n’arrivaient pas à s’en sortir avec leur animal et essayaient de régler leur impuissance par la violence, les sévices ou les cris. Je n’ai jamais supporté ce comportement que ce soit entre adultes et encore moins un adulte envers un enfant ou envers un animal.

Si le chien n’arrive pas à capter ce que vous voulez lui faire comprendre c’est que la communication est mal établie. La situation est alors condamnée à l’échec.

Quand j’ai décidé de me lancer dans cette profession, j’ai eu la chance de rencontrer Alain Lambert qui m’a initiée à ce métier : ne jamais laisser monter cette foutue colère, donner aux maîtres les outils de communication avec son animal ont toujours été mes devises.

J’ai poursuivi ma formation en étant accepté dans la première promotion du brevet professionnel d’éducateur canin (seul diplôme d’Etat reconnu) au CNFA de Saint-Gervais-d’Auvergne.

Outre les prestations que je fournis dans le cadre de mon entreprise (Cabéru), je poursuis mes interventions à la SPA où je promène bénévolement les chiens et je facilite leur adoption.

Je fais partie du CECP (Collectif des éducateurs canin professionnels - www.cecp.org), et collabore à l'initiation à l'éducation canine des propriétaires de chien ainsi qu'à la sensibilisation au ramassage des déjections dans les villes de Paris et d’Asnières.

Je suis par ailleurs membre actif du Syndicat des éducateurs canins professionnels (www.secp.biz).

Ma philosophie

Je cherche à apprendre aux maîtres la patience et la détermination. C’est ce que j’appelle « être terrier à 500% » ; parce que le chien ne lâche pas prise quand il a décidé une action et qu’il va jusqu’au bout de son idée, il faut être encore plus résolu que lui.

Je me considère comme l’ambassadrice du chien et je deviens donc la médiatrice entre le propriétaire et son compagnon. Qui, une fois en cours, devient comme on dit en français moderne : « le coach » du maître.
Pas d’énervements, pas de cris, pas d’agressions. Tout dans la patience, la joie, l’encouragement et la félicitation... vis-à-vis du chien comme de ses maîtres.

Je fais ce métier, je pense que vous l’avez compris, pas pour lever mon doigt et juger le maître d'incompétence parce qu’il ne s’en sort pas, mais je suis là pour le soutenir à trouver la connexion et des liens harmonieux avec son chien.

Aimer signifie la faculté d’être ouvert à l’autre, de l’écouter et de le comprendre sans jugement. Acceptez l’être tel quel sans vouloir le modeler à son image et ses propres besoins.
L’amour est le sentiment de la responsabilité à ne pas confondre avec le « devoir ». Le sens de la responsabilité est quelque chose de volontaire une force que l’on acquière par un travail sur soi.
Pour faire ce métier il faut aimer l’animal mais aussi l’être humain.